Je dirais que ça suppose d’aimer les histoires et aussi de bien aimer les gens ; ça suppose aussi d’avoir fait un travail de « retour à soi » ; d’accepter que pas grand- chose-vraiment pas grand- chose- ne nous appartient… ; d’avoir confiance aux histoires que l’on a choisi de raconter ; de se situer balançant entre deux mondes, comme un funambule sans craindre ni le vent ni le feu.
Mon parcours professionnel m’a influencé qui m’aura fait prendre des chemins un peu tordus, beaucoup plus du versant de l’émotion brute que de la belle parole.
Ainsi, je ne suis pas un puriste, et mes influences sont chamarrées (Henri Pourrat, Jean-Pierre Chabrol, Michel Hindenoch, Gianni Rodari …entre autres)
Pas un puriste car j’aime mélanger la parole nue avec d’autres supports comme l’ombre, la marionnette…
Au fond, qu’est-ce qui fait résonance, émotion ; quelles irruptions de l’image dans l’imaginé ?
Nos spectacles placent le conteur comme un « politique », c’est-à-dire un homme de son temps qui regarde le monde tourner.
Travail d'atelier " contes et marionnettes" auprès de résidents d'un foyer occupationnel. Version originale du conte " le sifflet magique".
Extrait d'un petit spectacle transgénérationnel, partagé entre des résidents seniors et des enfants d'une crèche.